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Ménagerie
« Pour ceux qui entrent dans les mêmes fleuves affluent d'autres et d'autres eaux »
Héraclite d'Éphèse, Fragment 132 traduction Conche (cf. D.K. B12),
in Arius Didyme, in Eusèbe de Césarée, Préparation évangélique, XV, 20, 2.
in Arius Didyme, in Eusèbe de Césarée, Préparation évangélique, XV, 20, 2.
Tout passe, tout s’écoule, rien n’est permanent !
Il est possible de résumer ainsi la célèbre citation d’Héraclite sur une baignade en eaux mouvantes.
Même une imposante cathédrale gothique aux fondations moyenâgeuses se meut en permanence malgré les apparences.
Elle se dresse sur une planète qui tourne sur elle-même et autour d’une naine jaune, laquelle emporte tout son système dans un périple autour du centre de notre galaxie. La Voie lactée quant à elle dérive dans l’Univers, s’éloignant chaque instant un peu plus de tous les autres amas d’étoiles.
Toutefois, l’édifice religieux reste figé en lui-même s’il est pris comme son propre référentiel. Tout objet ne bouge alors que relativement à un observateur qui peut devenir à son tour lui-même objet d’observation...
Cette série de sérigraphies joue sur le mouvement et les points de vue.
À partir de vidéos, les images fusionnent suite à un traitement algorithmique pour nous donner à voir un mouvement tronqué et figé.
Ainsi s’impriment sur une même feuille de papier le pas d’une jument ou la marche d’un soldat de bois.
Même les objets les plus immobiles en apparence peuvent se déplacer comme dans un jeu d’enfant, sans avoir néanmoins recours à ses mains pour les mouvoir.
Ce travail fait évidemment écho aux ambitions des avant-gardes du début du vingtième siècle, que ce soit les futuristes ou les cubistes, qui cherchaient à
représenter le mouvement ou les multiples facettes d’un objet sur un support bidimensionnel.
Il s’agit ici de rejouer ces interrogations à l’aide de nouvelles technologies et de soulever la question du support pour les pratiques vidéo et numériques.
Une manière de figer le mouvement pour en souligner sa seule permanence !
Il est possible de résumer ainsi la célèbre citation d’Héraclite sur une baignade en eaux mouvantes.
Même une imposante cathédrale gothique aux fondations moyenâgeuses se meut en permanence malgré les apparences.
Elle se dresse sur une planète qui tourne sur elle-même et autour d’une naine jaune, laquelle emporte tout son système dans un périple autour du centre de notre galaxie. La Voie lactée quant à elle dérive dans l’Univers, s’éloignant chaque instant un peu plus de tous les autres amas d’étoiles.
Toutefois, l’édifice religieux reste figé en lui-même s’il est pris comme son propre référentiel. Tout objet ne bouge alors que relativement à un observateur qui peut devenir à son tour lui-même objet d’observation...
Cette série de sérigraphies joue sur le mouvement et les points de vue.
À partir de vidéos, les images fusionnent suite à un traitement algorithmique pour nous donner à voir un mouvement tronqué et figé.
Ainsi s’impriment sur une même feuille de papier le pas d’une jument ou la marche d’un soldat de bois.
Même les objets les plus immobiles en apparence peuvent se déplacer comme dans un jeu d’enfant, sans avoir néanmoins recours à ses mains pour les mouvoir.
Ce travail fait évidemment écho aux ambitions des avant-gardes du début du vingtième siècle, que ce soit les futuristes ou les cubistes, qui cherchaient à
représenter le mouvement ou les multiples facettes d’un objet sur un support bidimensionnel.
Il s’agit ici de rejouer ces interrogations à l’aide de nouvelles technologies et de soulever la question du support pour les pratiques vidéo et numériques.
Une manière de figer le mouvement pour en souligner sa seule permanence !
